Bonjour et bienvenue sur le fil d’actualité sur la structuration et l’exploitation des informations géographiques,
L’Incubateur des Territoires vous partage une synthèse des retours, des besoins et des services qui ont été évoqués au cours de rencontres avec d’autres collectivités territoriales :
Les constats partagés par des collectivités :
Il est difficile d’identifier des sources de données fiables :
- pas de cadre adopté par tous les acteurs (mise à jour) : La circulation des données est trop artisanale entre les directions métiers et l’équipe sig ansi qu’entre l’état et les collectivités ce qui engendre plusieurs difficultés : pas de mise à jour, pas de métadonnées, etc.
- « on ne sait pas qu’on a la donnée donc on paie une nouvelle fois la collecte de cette donnée ou bien on le fait mal » ;
- « je ne sais pas d’où vient la donnée qui m’a été communiquée et je ne connais pas sa qualité et sa fiabilité. Il me faudrait l’ensemble des métadonnées à propos des données que j’ai. »
- inégalités importantes entre les collectivités de tailles imporantes et les plus petites communes qui ont moins de formation et de ressources
-temps perdu pour les agents x collectivités x bureaux d’étude et autres prestataires
Il est difficile de développer et de maintenir des usages exploitant les données géographiques (SIG/métiers) :
- Des difficultés de maintenance : évolution des standards du SIG (directive européenne INSPIRE), mobilité des agents clés
- Des problèmes de moissonnage avec une dispersion des sources et une multiplicité de standards. Un intervenant recommande d’arrêter l’effet poupée russe en produisant des flux normés et interopérables qui seraient directement moissonnables.
En cas de besoin de recourir à des spécialistes extérieurs de la donnée géographique :
- Des lourdeurs liées à l’achat public ou la mise en concession, dont les processus et la longueur des engagements empêchent les ajustements en cas d’évolution réglementaire ou technologique. En cas de hiatus on est contraint pour une durée déterminée.
- De possibles conflits d’intérêt (qualification de la donnée, souveraineté, nécessité de pourvoir de l’analyse de la donnée)
Cependant, les pratiques évoluent dans le bon sens :
Rapprochement et collaboration croissante entre SIG et services de la donnée des CT, qui permet de combiner facilité d’accès aux données géographiques avec la qualité du référencement
La prise en compte de la dimension spatiale dans les environnements métiers évolue positivement, mais elle est encore insuffisante. Les éditeurs de solutions métiers n’intègrent pas de capacité de géocoder des données. Le travail de valorisation doit être fait en aval.
En résumé : il s’agit d’un environnement complexe à l’intersection de logiciels métiers et de solutions géomatiques et cartographiques portées par des éditeurs bien ancrés dans les SIG. Il semble difficile à l’Incubateur de proposer une brique logicielle isolée qui ferait sens.
En revanche, beaucoup de collectivités ont souligné l’atout que représente la capacité de géolocaliser des services. Le SIG est également un service ‘cheval de troie’ des bonnes pratiques de la donnée territoriale, nécessitant de maintenir une discipline autour des flux, des référentiels, etc.
Les outils cités par les collectivités :
Membre d’une collectivité ? Partagez avec d’autres agents et élus des outils qui vous sont utiles en la matière via le bouton Répondre ci-dessous.
Outil soutenu par l’incubateur des territoires de l’ANCT
Ces besoins, constats et outils ont été collectés au cours d’un atelier avec des collectivités volontaires dans le cadre de la consultation France Relance - Transformation Numérique des collectivités territoriales.
Retrouvez Le support de post-its de l’atelier : Miro | Online Whiteboard for Visual Collaboration
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